sept.
2011
juin
2012
Afin de saisir les opportunités et les contraintes du lieu, il était nécessaire de s’intéresser aux différentes échelles de référénce que sont le département, la ville et le site. Nous avons mené une étude concernant le contexte morphologique, historique et fonctionnel; les infrastructures de transport; les dynamiques sociales et économiques; et les projets urbains. À cela s’ajoute une analyse détaillée des ambiances urbaines afin de développer un projet architectural qui dialogue au mieux avec son environnement.
L’ensemble du projet architectural s’articule autour de 4 cours physiquement séparées par des blocs de salles de classe suspendus. Les pilotis assurent ainsi une distinction des espaces tout en maintenant la continuité visuelle. Chacun peut ainsi trouver l’ambiance qui lui correspond.
La flexibilité est l’idée directrice de l’aménagement des plateaux accueillant les salles de classe. La première étape a consisté à répertorier une dizaine de configuration possible pour un plateau standard permettant plusieurs typologies d’espace de travail. Pour permettre le changement aisé de configuration, nous avons imaginé une technologie de paroi démontable sur le principe des meubles IKEA. à base de modules préfabriqués, la cloison se monte sur rail, pour des raisons structurelles et acoustiques principalement.
Nous avons utilisé les recommandations de la RT 2012 pour penser la gestion énergétique du bâtiment. Différentes stratégies ont été élaboré pour l’hiver, le printemps et l’été (seulement le mois de juin). Nous avons mené une étude thermique dynamique simplifiée pour évaluer les besoins en chauffage et en refroidissement du collège sur une année scolaire typique. Cela nous a permis de dimensionner les système de chauffage, de changement d’air et de ventilation naturelle.
L’aspect structurel a été primordial pour la définition des dimensions des plateaux de salles. Les dalles alvéolaires en béton précontraint nous ont permis d’atteindre des portés de 12m. Tous les piliers se retrouvent ainsi en périphérie et ne contraignent plus la disposition des parois intérieures. Nous nous sommes également intéressés à l’illumination naturelle. Nous avons évalué le Facteur de Lumière du Jour pour différentes combinaisons de parois et pour différentes positions d’une ouverture vitrée dans la cloison couloir/salle. L’éblouissement (luminance) a aussi été étudié pour valider l’utilisation de toiles de protection.
sept.
2010
fév.
2011
L’édifice en brique et pierre, se situe dans une zone périurbaine, à flan de colline. Il est actuellement dans un état de délabrement avancé et envahi par la végétation. Le programme exigait des surfaces plus importantes que celles disponibles. L’approche architecturale a consisté à réhabiliter la massivité de l’édifice principal en retirant tous les appendices ajoutés à l’édifice d’origine. Dans la partie la plus basse de l’édifice, où manque le toit, on a élevé trois nouveaux murs pour clore la forme. Deux de ces murs s’inspirent des travaux des architectes Gramazio et Kohler pour marquer la présence de fenêtres. Les bâtiments annexes soulignent le volume du bâti en se fondant dans le profil valloné du site. Ils demeurent invisibles pour les visiteurs et se révèlent finalement lorsque ces derniers ont atteint l’édifice principal.
sept.
2010
fév.
2011
La zone d’étude se trouve enclavée entre le cimetière monumental au sud, une zone industrielle et commerciale déstructurée au nord, un dépôt de bus à l’ouest et la rivière Dora Riparia. Le site devait être découpé en deux tranches parallèles, une au nord urbanisée, une au sud, inconstructible, accueillant un parc. Notre volonté était d’intégrer l’élément végétal au maximum dans la partie urbanisée, à partir de la “source”: le parc. Sur la base d’une trame viaire reprenant les axes des accés principaux au site, nous avons esquissé des îlots déstructurés inspirés des immeubles en étoiles de Jean Renaudie. Trois stations de métro structurent le réseau de transport en commun et font le lien entre la partie urbanisée et le parc par l’intermédiaire d’un duo: place publique à l’air libre - colline percée de hublot au dessus des quais.
fév.
2010
sept.
2010
Samarate est une ville péri-urbaine dans la lointaine banlieue milanaise, proche de l’aéroport Malpensa. Le site, un ancien terrain de football, se trouve entre une école des années 70 et un quartier résidentiel fait de petites maisons sans charme. Le projet se veut une affirmation franche de la présence d’un lieu dédié à la culture. Sa forme, inspirée de la nature minérale et végétale, est constituée de trois “rochers granitiques” en béton. Ils laissent émerger en leur centre une forêt de piliers en bois. Une percée permet le passage vers l’arrière du bâtiment, sa place protégée et le parc qui s’étend en continu. On retrouve d’une part la partie bibliothèque et espaces de travail, et d’autre part l’auditorium et les espaces de restauration. Les “rochers” accueillent les activités les plus calmes, salles d’étude et de lecture. La partie centrale est destinée aux activités plus bruyantes. Sa structure en bois lamellé-collé est percée de raies de lumière naturelle qui rappellent la lumière perçant la cime des arbres d’une forêt.
sept.
2009
fév.
2010
Le contexte du projet est fortement contraint par les normes de construction des hôpitaux et le climat, chaud et humide, avec une excursion thermique faible. L’instabilité politique et militaire implique également un projet refermé sur lui-même, à la fois forteresse et havre de paix pour les enfants hospitalisés. Dans ce cadre restreint, nous avons développé un projet construit sur le rapport plein/vide. La zone curative est percée de patios. Les espaces extérieurs de la zone d’hospitalisation des enfants s’organisent autour des chambres. Le mur en moucharabieh symbolise cette imbrication, ce jeu entre ombre et lumière. Les patios accueillent des arbres pour créer des zones d’ombre. Les toits sont recouverts d’une double peau en polycarbonate qui protège les bâtiments des rayons directs du soleil.
sept.
2010
fév.
2011
Cette maison, destinée aux familles touchées par le virus du SIDA ou de la tuberculose, doit répondre aux contraintes climatiques et économiques d’Haïti. Elle se veut donc simple, fonctionnelle, compacte. La forme carrée du bâtiment lui confère une forte résistance aux évènements climatiques majeurs. Les angles particulièrement exposés à la pression du vent, sont constitués de murs aveugles. En cas d’intempéries, des volets viennent fermer les patios au centre des côtés. Les espaces intérieurs s’organisent autour du salon central, lieu de recueillement protégé et éclairé zénithalement par des panneaux de couverture en plexiglas. Les 3 chambres et la cuisine sont disposées dans les coins. Les 2 salles de bain sont constituées de blocs sanitaires préfabriqués incorporant tous les équipements techniques.